Assurance collective : mon domaine d’entreprise est-il à risque?

Par Hugo Bellanger

Conseiller en assurance et rentes collectives

Groupe Financier Stratège

 

 

Nombreuses sont les entreprises qui n’osent pas bénéficier d’une assurance collective, car elles conçoivent que celle-ci est trop dispendieuse ou que les risques sont trop élevés pour leur secteur d’activités.

À titre d’exemple, le secteur des loisirs est considéré comme plus risqué. Ce type d’industrie peut faire face à une interruption des affaires, à l’annulation d’événements et ont une responsabilité civile auprès de leurs participants, etc.

Mais comment sont calculés ces risques par domaine?

Le SIC code

Les risques sont calculés selon le secteur d’activité de l’entreprise et selon son Standard Industrial Classification, communément appelé le SIC code. Ce dernier est un système de classification des industries établi par le gouvernement des États-Unis.

Ce sont des codes numériques à quatre chiffres, correspondant aux secteurs d’activité des sociétés. Une entreprise peut avoir autant de codes qu’elle a de domaines d’activité, et ce, dans plus d’une classification.

L’assurance collective pour tous

En fonction du nombre de personnes qui travaillent pour l’entreprise, l’assureur soumet une tarification propre aux risques en question. La tarification sera alors adaptée selon plusieurs facteurs et variera en fonction des secteurs de l’organisation.

Le tarif d’une assurance collective avec des garanties mutualisées (assurance vie, d’invalidité de longue durée, voyage, maladie grave) est influencé par :

  • le profil démographique du groupe (âge, sexe, statut);
  • la catégorie d’industrie de l’organisation (manufacturière, services, construction, etc.); et
  • les emplois offerts.

Cependant, la tarification d’une assurance collective avec des garanties obtenue par expérience (assurance dentaire et de courte invalidité) est calculée par la trésorerie.  Les primes de l’année à venir sont plutôt déterminées par :

  • les réclamations de l’année précédente ou les années précédentes;
  • les tendances et l’inflation;
  • les réclamations non rapportées; et
  • les frais administratifs.

Même s’il y a des domaines plus dispendieux à assurer que d’autres, un assureur se doit de s’adapter et de fournir les primes en mesure d’assurer chaque secteur. Très peu de secteurs d’activités sont refusés par les assureurs.

De plus, au Québec nous regorgeons d’assureurs. Il y a donc toujours un moyen pour assurer les entreprises, quelle qu’elle soit.

N’hésitez pas à contacter Groupe Financier Stratège afin d’obtenir une assurance collective répondant à vos besoins et particularités.

 

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