Par Groupe Financier Stratège
Chaque année, nous espérons payer le moins d’impôt possible, consécutivement à notre déclaration annuelle de revenus. Si vous croyez avoir une faible influence sur le montant que vous aurez à débourser, vous serez surpris d’apprendre que de nombreuses stratégies sont reconnues pour parvenir à une économie d’impôt ! Nous vous présentons aujourd’hui cinq d’entre elles.
1. Utiliser le REER ou le CELI
L’utilisation des comptes enregistrés est une stratégie qui permet non seulement de réduire vos redevances à court et long termes, mais également d’épargner ! En effet, lorsque vous cotisez à un REER, une part de votre salaire (autrement comptabilisé dans votre déclaration annuelle) sera placée à l’abri du fisc. Vous permettant de diminuer votre revenu déclaré à l’année de cotisation, le REER servira également à faire fructifier votre argent à long terme, grâce aux intérêts. Au moment où vous retirerez un montant de votre REER, à la retraite, votre salaire aura diminué de façon à vous situer dans une tranche d’imposition inférieure.
De son côté, le CELI n’offre pas d’avantage fiscal à la cotisation, car il s’agit d’un montant net qui est investi. Le CELI vous permet de ne pas payer d’impôt sur les revenus gagnés ou les montants retirés. Toutefois, des restrictions s’appliquent quant au montant que vous pouvez cotiser annuellement. Le gouvernement canadien détermine chaque année le montant maximum. De plus, tout résident canadien qui atteint l’âge de 18 ans devient admissible à cotiser. Les retraits d’un CELI ne sont pas considérés comme un revenu, ainsi les retraits n’affectent pas les prestations gouvernementales.
En résumé, les cotisations à votre CELI ne sont pas déductibles d’impôts, celles du REER le sont. Les retraits du CELI sont libres d’impôt, tandis que ceux du REER ordinaire sont assujettis à l’impôt sur le revenu. Le CELI et le REER sont des instruments assortis de nombreux avantages fiscaux, reste à choisir la solution la plus avantageuse en fonction de vos objectifs.
2. Partagez vos crédits et vos revenus en famille
Les stratégies de fractionnement du revenu représentent une bonne façon de réduire le revenu déclaré de votre conjoint ou de vous-même, afin de diminuer votre charge d’imposition. En transférant jusqu’à 50 % de votre revenu — les paiements de la Régie des rentes du Québec pour les personnes âgées de 60 ans ou plus, par exemple — vers celui de du conjoint qui gagne le moins, que vous optimiserez vos dettes fiscales.
De plus, certains crédits interagissent entre les conjoints et les enfants. En les utilisant judicieusement, il est possible d’optimiser tous les crédits pour réduire vos impôts à payer.
3. Déduisez votre travail à la maison
Avec l’arrivée du télétravail obligatoire, l’Agence du Revenu du Canada a prévu des déductions d’impôts relatives à ce contexte. En effet, vous avez la possibilité d’obtenir une réduction de votre revenu annuel allant jusqu’à 800 $, si vous entreprenez les démarches du gouvernement provincial, en plus de celles du fédéral. C’est en remplissant le formulaire à cet effet que vous aurez droit aux allégements fiscaux qui exerceront une influence sur votre taux d’imposition. Référez-vous à un conseiller financier pour connaître votre admissibilité et les démarches à suivre.
4. Soyez bien accompagné
Grâce aux conseils avisés d’un comptable aguerri, il sera possible d’être bien guidé au niveau de tous les crédits d’impôt dont vous pourriez bénéficier. La valeur d’un conseiller en sécurité financière ou d’un planificateur financier vous permettra d’établir un plan crédible, intégrant l’aspect fiscal, qui correspondra à vos objectifs et besoins à court, moyen ou long terme.
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